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Sur le papier, ce trek VTT est impressionnant :
- 60 Km de vélo à faire en 5 heures,
- 3600 m de dénivellé avec 95% de descente
- Départ à 4800 m d'altitude.
- l'utilisation de la route classée comme la plus dangereuse au monde par le xx.

  La première partie est constituée d'une très bonne route bitumée, toute en descente. Une première surprise nous attend dès le premier col : un condor nous survole avec majesté. Nous sommes tous grisés par la vitesse. Au début nous freinions en permanence, puis nous laissons aller les vélo, jusqu'à être grisé par la vitesse.
 
 
 
 
 
 
 
 

 


Si le trek ne demande pas de pratique du VTT au préalable, ce trek demande, par sa longueur une certaine motivation et un certain goût du risque.
Après une convocation à 8heures à La Paz, nous avons rejoins le site de La Cumbre à 4800m d'altitude. Nous avons ensuite mis casque, protection fluo verte (notre signe de reconnaissance), gants de vélo (nous n'avons pas compris pourquoi il fallait des gants au départ) et pris réception des VTT. Les vélos étaient en bon état avec une suspension à l'avant et des freins tambours efficace. Après quelques échauffements, nous sommes prêts à affronter la route.

 

Le parcours est ponctué de nombreuses pauses et le camion qui nous a amené de la Paz ferme notre caravane de Vélo.
Au bout d'un 1/3 du parcours, nous abandonnons la route alsphatée pour une route de gravier et terre avec trois petites montées. Nous sommes focalisés sur la route et le velo, et ne faisons pas attention aux bas coté, souvent constitué de précipices.
La végétation commence à se développer autour de nous et l'humidé commence à apparaître. La route se déteriore aussi : plus étroite par moment et beaucoup de cailloux. Les camions qui sur la large route asdphatée importait peu sont devenus embarassant et nous n'oublions pas que la route est classée comme très dangereuse.
Après un repas sommaire, nous reprennons les vélos pour la dernière partie. Les odeurs commence à apparaître avec une végétation plus luxuriante (dont de nombreuses plantations de Coca), mais aussi une dégradation de la route : petits ruisseaux et gros cailloux.
Les derniers kilomètres sont difficiles : avants bras et mains nous rappellent que nous ne sommes pas expert en VTT.
Nous arrivons enfin dans un petit village, un peu plsu bas que Coroico ou nous pouvons célébrer notre victoire autour d'INCA Cola et constater nos tenues boueuses.

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@ copyright Lionel Guillou 2002